Cette région de France, différente et authentique, fascine toujours autant les romantiques et les âmes voyageuses : une côte sauvage de rochers pittoresques, un déferlement de houle venue de l’Atlantique sur les falaises, des petits ports de pêche toujours très actifs, et des villages préservés qui font revivre l’histoire de la région. Ces variations se retrouvent également dans un ciel modelé par des influences climatiques contrastées : sous l’influence du «Gulf Stream», les vents chauds peuvent succéder aux rafales plus toniques, la pluie douce laisse place au soleil le plus brillant. les Cotes d’Armor est un vrai paradis pour les amateurs de photographie, les peintres et tous les amoureux de spectacles naturels.
les Cotes d’Armor culturelles :
Un mélange riche et vivant de différentes traditions issues d’un long passé et d’une autonomie autrefois florissante. Le riche héritage culturel de les Cotes d’Armor puise sa source au néolithique, bien avant l’arrivée des premiers celtes en terre d’Armorique. La mystérieuse civilisation des mégalithes (3500 à 1800 avant J.-C.) y a laissé de nombreuses empreintes : dolmens, tumulus, cairns ou menhirs sont des témoins de cet héritage. On en trouve encore aujourd’hui les vestiges de la fabrication d’outils à pierre dans des champs de culture labourés ( ?).
les Cotes d’Armor culinaires:
Une excellente cuisine à base de poissons fraîchement débarqués des bateaux de pêche, des produits de la terre (marchés Bio presque partout) et des fruits de mer. Simple comme une crêpe sucée ou, selon les goûts, une galette au sarrasin salée, fourrée de préparations variées, le tout accompagné d’un cidre pétillant (brut, doux ou traditionnel) : voilà des amuse-gueules appréciés qui servent aussi bien à satisfaire une petite faim.
les Cotes d’Armor naturelle :
Pour découvrir les Cotes d’Armor, il y a autant de possibilités que manières. Ainsi, vous pouvez la parcourir par étapes et en voiture. Ou bien alors, vous nichez confortablement dans une maison de vacances, avec cheminée, afin de découvrir votre environnement immédiat. De là, vous pouvez préparer et planifier vos projets d’excursion à votre guise. Si vous avez envie de vous passer définitivement de votre voiture pendant les vacances, la beauté de les Cotes d’Armor n’est jamais loin d’où vous êtes installés, elle s’apprécie souvent en dehors des endroits de grande affluence touristique que justement vous cherchez à éviter…
Loisirs en Cotes d’Armor :
En été, pour les grandes vacances, beaucoup de villages proposent des centres de loisirs, aussi bien pour les enfants du coin que pour les estivants. Chaque mairie ou syndicat d’initiative (office de tourisme) met le programme hebdomadaire à votre disposition.
Les amoureux de la plage ou des loisirs nautiques, les cavaliers, les golfeurs, les cyclistes et randonneurs trouveront ici toutes les possibilités de satisfaire leurs passions. Les renseignements pratiques sont faciles à trouver dans les lieux cités ci-dessus. Enfin, il n’est pas inutile de demander à votre hébergeur de vous préparer une petit documentation sur tous les événements et loisirs disponibles aux alentours.
Les marchés en Cotes d’Armor
Maraîchers, pêcheurs et producteurs locaux vous garantissent des produits frais sur les marchés hebdomadaires où ils s’installent. Chaque jour de la semaine a son marché, dans un village différent des environs. Les amateurs de produits biologiques trouveront ce qu’il faut sur les marchés de la région mais aussi dans des coopératives et magasins Bio à Paimpol, Lannion et Saint-Brieuc.
Visiter les Cotes d’Armor
Plouézec
Plouézec est une charmante commune littorale (environ 3.300 habitants) dont le front de mer s’étend sur 13 km. Elle a su préserver ses espaces naturlelles ainsi que ses côtes sauvages constituées de falaises abruptes (célèbres falaises mise en musique par Théodore Botrel), haute de plusieures dizaines de mètres et parsemées de nombreuses vallées.
De nombreux circuits de randonnées ainsi que le GR34 (l’ancien sentier des douaniers, qui à été réaménagé par la commune) feront découvrir sur une longeur de 13 km des sites de differentes beautés. De nombreuses bretelles permettent l’accès aux villages riverains.
En partant de la pointe de Bilfot on peut découvrir au fur et à mesure de votre marche, un panorama grandiose qui va de l’anse de Paimpol à l’Arquest, de l’île de Bréhat à l’île de St. Riom et du grand au petit Mez Goëlo. Tout en longeant la plage et le port de Port Lazo avec une vue superbe sur la baie de Paimpol, on peut voir les parcs à huîtres s’y étalant sur plusieurs dizaines d’hectares ou de nombreux ostréiculteures excercent leur activité tout au long de l’année.
Une journée à la plage permet de profiter du phénomène nature de la marée (jusqu’a 14 m de marnage: un des plus importants en Europe).
En poursuivant la promenade sur le GR34 en direction de la grève de Boulgueff, on arrive bientôt au moulin de vent de Craca, dernier représentant d’une série de 12 ouvrages qui ont fait vivre ses habitants durant des décennies. Situé au bord de mer face à l’île de Bréhat et à la baie de Paimpol, il figure encore sur les cartes marines car il servait de point de repère pour les navitateurs.
Construit en 1844, il fut abandonné en 1928. Après une longue agonie le laissant à l’état de ruine, il renaquit à partir de 1993, tel qu’à l’origine, grâce à une équipe de bénévoles. Ce magnifique ouvrage et ouvert au public en saison et sur demande hors saison se renseigner à la mairie
Si, au départ de votre promenade, vous longez la côte pour vous rendre à la pointe de Minard, vous découvrirez la beauté des multiples points de vue qu’offrent ces chemins à la fois sauvage et donnant l’impression d’immensité, de bout du monde.
Un autre parcours: En partant sur le GR34 de la pointe de Minard, l’endroit privilégié, pour admirer les superbes falaises de Plouha. On y aperçoit également les rochers de Saint-Quay-Portrieux avec une vue étendu sur la baie de St.-Brieuc jusqu’au cap d’Erquy. On continuant la promenade le paysage fait découvrir la beauté des multiples points de vue qu’offrent le chemin à la fois sauvage et donnant l’impression d’immensité de bout du mond. On rejoind la plage familiale de Bréhec en empruntant le circuit des falaises. A Bréhec, plage de sable fin et port de plaisance, les bateaux vivent au gré des marées, la mer se retirant bien loin. La plage du vieux Bréhec, moins fréquentée car bondée d’un cordon de galets à marée haute, autorise malgrée tout des baignades à tout moment.
L’école de voile de Bréhec forme les futures navigateurs à partir de 7 ans sur Optimiste, 320, 420 et planche à voile. Les stages se pratiquent en externat durant les mois de juin à septembre. (contact: 02.96.22.62.66) à vérifier
N’oubliez pas non plus de vous rendre à la grève des galets bleus (Pors Pin), petite plage très pittoresque ou à la grève de Boulgueff.
Sur la commune la pêche à pied est une des activités très pratiquées par les habitants tout au long de l’année du fait de ses nombreuses plages et criques. Cette pratique et, bien sûr, un des attraits touristiques de la région. Sûrement une activité qui permet au pêcheur à pied de s’adonner à une véritable détente physique. Parmi les variétés de coquillages, crustacés et mollusques susceptibles de garnir les paniers, citons: les praires et moules, les palourdes, le bigorneau noir, que l’on trouve enfoui dans les goémons et la délicieuses coquille St.-Jacques.
Le bourg de Plouézec, relativement récent (milieu du 19e siècle) est construit autour de son église selon la tradition bretonne et entouré de nombreux et pittoresques hameaux. Avec une infrastructure assez saine les commerçants de Plouézec sont nombreux. Au bourg se situe la mairie, l’office de tourisme et la bibliothèque pour tous. La pharmacie, le floriste, le café/bar, la boulangerie, une petite épicérie, qui ouvre ses portes même le dimanche et les deux coiffeures, entourent le haut du bourg. Plus loin l’intermarche et La Poste. Du boucher au traiteur et au bar, tabac et presse ceux qui arrivent sans voiture peuvent se contenter de faire toutes les courses à pied sans être obligé de quitter le village. Le marché se tient le samedi matin autour de l’église et fait un vrai evenement hebdomadaire.
Une visite à ne pas rater, c’est un des derniers sabotiers de Bretagne. Yann Audren vous accueillera et vous dévoilera les étapes de la fabrication de sabots de bois, un art ignoré et peu connu, ouvert 7 jours sur 7.
Aux environs de Plouézec, le circuit des trois chapelles permet d’admirer les édifices dédies à Saint-Riom, Saint-Paul et Petit-Saint-Loup. La chapelle de St. Paul, en forme de croix latine, fut bâtie au XVIème siècle et restauré au XVIIIème siècle. La Chapelle du Petit St. Loup à été mentionnée dès 1238 dans une charte de L’abbey de Beauport. Dans sa construction actuelle, en forme de croix latine, elle remonte seulement au début du XIXème siècle et à été restauré au XXème siècle. La chapelle de St. Riom, edifice hétérogène, a pour origine une construction du XIVème siècle et à été restauré XIXème siècle.
Paimpol (en breton: Pempoull)
Cité historique ait connu son plus grand essor au milieu du siècle dernier, lors de la pêche à Islande, la ville a toujours été une cité maritime, qui, comme d’autres ports bretons, a vécu l’époque des Corsaires.
Le quartier latin, en priorité piétonnier, est un écheveau de ruelles débouchant sur le port. Au XIXe siècle, c’était un quartier trépidant avec ses cabarets à l’atmosphère parfois houleuse. Les Islandais s’y réunissaient pour conter à la population leurs dangereuses campagnes d’Islande.
Le coeur du vieux quartier conserve de belles demeures du XVIe siècle fleuries à colombages et de nombreuses vieilles pierres conservent à Paimpol toute son authenticité de vielle ville maritime.
« Pierre Loti“ descendait dans la maison à tourelle à l’angle de la rue de l’église. C’est ici qu’il a situé la maison de Gaud, l’héroïne de son roman „pêcheurs d’Islande“. En empruntant la rue des Huit Patriotes, à partir de la place du Martray, on peut voir, à droite la maison „Jezequel“. Cet immeuble est manifestement l’un des plus intéressant du centre ville et date du XVe siècle. Le magasin, ouvert depuis 1886, était à l’époque spécialisé dans le matériel pour la pêche à Islande et Terre Neuve. Aujourd’hui, c’est une quincaillerie et l’immeuble est classé monument historique.
Plusieurs artisans de la rue des „huit Patriotes“, parmi lesquels un potier, un ébéniste et un luthier, ouvrent les portes de leurs échoppes, et façonnent leurs créations devant le public.
Les halles aux poissons avec une façade Napoléon III se trouvent au place Gambetta. Sur cette place, au début du siècle, se trouvait un lavoir alimenté par un ruisseau. Le marché aux légumes s’y tient aujourd’hui, tous les mardis matins. Pas loin de la place Gambetta, „la vieille tour“ est le clocher de l’ancienne église paroissiale, érigée en 1550. A la base du vieux clocher, deux piliers verts en spilite sont les seuls vestiges d’un premier édifice du XIIIe siècle. Face à la vieille tour dans le square se trouve le monument à la mémoire de Théodore Botrel (1868-1925) auteur de la fameuse „Paimpolaise“.
De nombreux antiquaires et brocanteurs font de Paimpol un lieu incontournable pour la découverte et la babiole introuvable. Ils proposent des objets du passé, notamment maritimes.
Le secteur le plus animé de la ville se situe autour du port, riche en terrasses de cafés et de restaurants où se côtoient les marins professionnels et les plaisanciers.
Le marché se tient le mardi matin, dans tout le centre-ville du vieux quartier, avec également des étalages côté port. Il permet notamment des emplettes en coquillages, crustacés, poissons et légumes.
Le port de plaisance de Paimpol dispose de 320 places sur pontons, dont une dizaine pour le passage, tout près du centre-ville. Les navires de plus de 12 mètres peuvent se mettre à quai. Le claquement des drisses sur les mâts émet une sonorité familière aux Paimpolais. Une écluse en fait un bassin constamment à flot que les navires peuvent rejoindre ou quitter à marée haute.
Les „mardis du port“ en été sont des soirées-concerts gratuits où se côtoient les musiques rock, jazz et bretonne.
Saint Quay-Portrieux
(3.500 habitants), une des toutes premières stations balnéaires du littoral nord de les Cotes d’Armor. En 1841 arrivèrent les premières personnes pour une cure de bains de mer sur les conseils de leur médecin). Un port en eau profonde (le seul de les Cotes d’Armor nord) qui est composé de deux parties distinctes: la pêche et la plaisance. A ne pas oublié le vieux port et son quartier avec plein de charme. On y trouve des bars / restaurants sur une belle promenade en face de la mer. Les cinq plages de Saint-Quay-Portrieux sont toutes de sable et accessibles à toute heure (même à marée basse). Deux des cinq plages sont surveillés. Les activités sportives proposés à St.-Quay-Portrieux sont nombreuses: golf, piscine, tennis, tennis de table, volley ball, école de voile, plongée, location de bateaux à voile, randonnée pédestre sur le GR 34 (sentier des douaniers). En été le centre de loisir des jeunes propose de différentes activités (voile, planche à voile, kayak de mer, tennis de table, volley, basket, football etc.) Pour des amoureux des chevaux : centre équestre à Étables-sur-mer, Plouha, Pléguien, Goudelin etc. Le vieux quartier de St.-Quay-Portrieux avec beaucoup de charme et de très belles maisons invite son visiteur à flâner par ses petites ruelles. Une autre activité très intéressante la randonnée pédestre sur le GR34, qui mène son promeneur à des endroits côtière magnifiques.